Convenances inclusives – UX, TXT, UI.
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Designer avec les mots, c’est désigner un usage juste.
Tu conduis l’utilisateur·ice là où ses désirs trouvent leurs sources. 🌱
Cette origine énergétique se doit d’être inclusive. C’est-à-dire ouverte aux émotions de l’autre, à sa trajectoire et à sa singularité.
Tu guides la personne avec compersion. Mais proximité et convivialité de l’UI ne sont possibles qu’en intégrant l’expérience de l’autre.
L’UX Writing inclusive est la synthèse d’une enquête, d’une force empathique et d’une écriture fine.
L’UX Writing, c’est ton interface qui sourit. 🦝
UX Writing inclusive et UI conviviale
« [...] ce terme désigne à l’origine une force qui fait que les choses du monde ‘conviennent’ les unes aux autres – et cela peut être tant des alliances, des sympathies que des frictions et des conflits. [...] C’est elle qui fait que les choses du monde ‘tiennent’ ensemble et les unes aux autres, maillon par maillon, c’est elle qui fait également qu’un milieu persévère, que l’eau monte dans les arbres et que les champignons conspirent avec eux, c’est ce qui fait que la vie de chacun est tenue par la vie des autres. » (Vinciane Despret, nous soulignons)
Ce terme, c’est la convenance. Plus précisément, la convenance en tant qu’elle est inclusive by design. L’écriture UX doit inclure, par défaut, une force empathique. C’est la base. Sans cette force, ta voix risque de blesser ou de parler dans le vent. Sans cette force de compersion, tu ne matcheras pas avec la communauté visée.
Afin de définir une voix et de caractériser des tons, il s’agit d’abord de veiller. Aux personnes susceptibles d’utiliser l’appli ou le site. C’est la question des personas inclusifs. Des usages justes et des actions fortes qu’une communauté peut faire. Passer de la veille (s’informer, situer, déconstruire) à l’enquête (rechercher, tester) est aussi primordial.
UX Research : la rédaction UX va ainsi clarifier tes désirs.
Il vaut toujours mieux explorer et enquêter que militer ou représenter.
Les mots qui conviennent ne sont pas là pour convaincre.
Ces mots sont là pour conduire. Pour inviter. Pour aider.
Répondre. Toucher. Satisfaire. Inciter. Titiller. Rassurer.
Ouvrir.
Donner confiance. L’UX Writing inclusive vise donc à enquêter pour trouver l’ouverture la plus claire, concise et adéquate possible. Mais l’inclusivité n’est pas qu’une question de genres ! L’usage des points médians (certes, important) n’est que le sommet de la partie émergée de l’iceberg inclusif... Or, même si tu aimes la chaleur, tu sais que la fonte des glaces est à éviter ! 🐻❄️
Devenir complice. L’impact des mots dans les microcopies (CTA, formulaires, FAQ, messages d’erreurs, etc.) relève de l’intelligence émotionnelle. Afin de maintenir au mieux la force empathique de ta voix, l’écriture UX jouera des épicènes, des génériques, du pluriel, de l’oralité, mais aussi du franglais, des références pop, des mèmes, des émojis, de l’humour... Conversations.
Intersectionnalité. L’accessibilité, l’histoire de la communauté et les trajectoires socio-culturelles pèsent autant que le genre ou l’orientation. Réussir une synthèse exacte tout en jouant d’une voix singulière requiert souvent de l’inventivité. Comme l’UX Writer ne s’adresse jamais à tout le monde, il entre en conflit avec l’usage dominant. Il casse les codes !
Créer les conditions de la convivialité et phraser l’inclusivité dans le design, c’est du tact et de la complicité.
De la fluidité et de la friction.
L’UX Writer n’est pas là pour que ça fonctionne et que ça s’ordonne...
Il est là pour concrétiser un monde meilleur en une UI.
Il est là pour créer des safe spaces temporaires.
Il est là pour le fun et pour le choix des armes.
Copywriting bio, alliances et convenances
« Toute alliance suit un apprentissage : on n’a pas pu en tisser les fils sans rencontrer des vivants et leurs socialités, sans se documenter sur l’histoire sociogéographique d’un espace et des injustices qui le traversent et le constituent, sans enquêter sur les processus administratifs en cours, sans comprendre les raisons et les formes des réactions à la mise au travail, sans discuter avec les personnes qui travaillent avec ou y sont mêlées. » (Léna Balaud et Antoine Chopot, nous soulignons)
Une force qui fait tenir nos mondes, persévérer les milieux, consister des communautés. C’est une force qui s’allie. C’est aussi du copywriting biodynamique. Les alliances potentielles tissées au gré des fils socionumériques nécessitent des événements. Des rencontres.
Des tests. Des jeux. Du plaisir.
Démarche fondatrice : comment je pense mes alliances avec les puissances non humaines ? Comment je fais avec les autres êtres vivants ?
Respecter les rythmes de vie de la communauté ciblée.
Prendre en considération ses vulnérabilités.
Trouver les mots activant leur puissance.
Agiter leurs blocages et leurs envies pour en extraire le jus d’enjeu !
Vitaminer les évidences à l’aide des mots les plus savoureux.
Inclure un zeste de surprise épicée mais convenant au joyeux jeu !
De la rencontre au cours de l’enquête à l’interface intuitive et conviviale, de l’UX research à l’UI design, il y a l’écriture UX traçant les alliances.
Le copywriting bio en garantit l’écosystème. UX, TXT, UI.
Le copywriter bio devient donc UX Writer à chaque alliance.
Caméléon de l’inclusivité. 🦎
UX Writing inclusive : exemples illustrés
Minuit sur Terre – Page 404
(Dé)boutonné·e·es – FAQ
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